Le monde est séparé en deux grands marchés : les clims, et les ventilos

Un article de Julie

Julie a toujours été sensible aux enjeux écologiques. Mais c’est en 2016, suite à la rencontre de la Famille Zéro Déchet qu’elle réalise que ses engagements sont plus théoriques que pratiques : elle réalise qu’elle est une écolo dilettante ! Depuis, elle n’a de cesse de chercher à mettre en cohérence ses valeurs et ses actions au quotidien, que ce soit dans sa vie personnelle comme dans sa vie professionnelle.

20 avril 2022

Récemment, un billet nous a amenés à enquêter sur le joli monde des ventilateurs de plafond. Si vous avez eu l’occasion de voyager un peu dans votre vie, vous aurez peut-être remarqué qu’on en croise énormément sur certains continents, alors qu’ils se font plutôt rares sur les plafonds français (métropolitains)… pourquoi donc ?

Nous sommes dans un « marché clims »

Force est de réaliser que certains continents sont bien mieux dotés que le nôtre en termes de ventilateurs de plafond. L’Asie en particulier et l’Amérique du nord disposent d’un vaste choix de marques et de modèles, et ces marchés bénéficient ainsi d’une concurrence positive en termes de qualité. Chez nos magasins de bricolage ou de décoration, quelques rares modèles en plastique, peu chers et importés, sont proposés en rayon. On les regarde de loin, d’un œil torve, conscients que leur durée de vie ne dépassera pas la garantie…

Cette scission est bien marquée sur Internet où les sites asiatiques d’une même marque proposent plein de modèles de ventilateurs de plafond… et aucun sur le site français. Ainsi chez Panasonic : site de Malaysie / site français.

Pour rafraîchir une maison française métropolitaine, l’accent est clairement mis du côté des distributeurs sur les climatiseurs, qui envahissent progressivement nos logements et bâtiments tertiaires

Dommage pour l’écologie

… Et c’est fort dommage ! Car la consommation d’une clim peut aisément dépasser les 1000 kW, quand celle d’un climatiseur lancé à pleine vitesse dépassera rarement les 50 W. Ceci sans compter la participation de ces derniers aux îlots de chaleur urbains, leur capacité à rejeter des fluides frigorigènes, et leur propension à favoriser les infections respiratoires.

Au diable donc les choix des distributeurs : tous aux ventilateurs de plafond !